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Pince mi et pince moi....
3 juin 2012

Retour de manivelle ....

photo7

Délai tenu ! Non pas que les aménagements de "Deboreva II" soient terminés, mais il a rejoint son emplacement pour la saison.

J'avais pris le risque de l'amener l'automne dernier à ses quartiers d'hiver, sans disposer du permis "remorque". Bien que la remorque à double essieux tractée par le Land-Rover soit plus sécurisante et plus aisée que la remorque simple essieu tractée par une berline que j'avais auparavant pour "Deboreva I",  et pour laquelle je n'avais pas besoin d'un permis, cette fois ci, il me le faut car je dépasse les 3,5 T  de PTCR .

J'ai fait donc appel à tous ceux qui avaient (eu) le permis poids lourd. Christophe, mon fils, Christophe, mon beau-frère, St Christophe ...., aucun ( je n'ai pas pu joindre St Christophe,!!!) n'avait revalidé ses droits !. Il me restait  un autre beau-frère, Gérard, arrière-grand-père par l'age, qui disposait  du fameux "tampon"  en cours de validité sur son permis "E".

Gérard, casse-cou, ou plutôt inconscient à une époque a eu deux accidents d'ULM qu'il s'obstinait à faire décoller d'un chemin de terre au milieu des champs ! Avec l'age, les séquelles se faisaient sentir, et il avait tendance aujourd'hui à traîner  un peu la patte. Mais une fois au volant d'une automobile, il restait un "Fangio". Beaucoup de ses passagers avaient une anecdote croustillante à raconter au cours d'un trajet en sa compagnie ! (accrochage, mauvaise foi ....).

Bon je n'avais pas le choix. Il maîtrise quand même la remorque double essieux, car il  possède un plateau qu'il utilise fréquemment pour transporter sa flotte de véhicules de collection, d'une part, et maintenant ses nombreuses voitures électriques de première génération qu'il rachète soit à "la Poste" soit à "EDF" pour les retaper.

 Rendez-vous est pris pour le samedi matin à Buc , près de Versailles, où "Deboreva II" nous attendait.  Arrivé le premier, je le sanglais à la remorque, fixais la plaque de feux arrières en attendant l'arrivée de Gérard. Nous le sortons du sous-sol en une seule manoeuvre, chose inespérée. Avant de prendre la route pour les bords de Seine, un arrêt à la station service d'à côté pour le carburant et vérifier la pression des pneus de la remorque. Comme Gérard avait proposé d'utiliser son Audi "All road", je récupérais les accessoires dédiés au bateau qui restaient en permanence dans le coffre du Land Rover.

Nous arrivâmes à Saintry après une petite heure de route. L'avertisseur "Coyotte" nous signalant tout au long du trajet,  les "centres de sécurité  et de contrôle" mobiles, fixes , avec jumelles, que l'on appelle "radars" ainsi que la vitesse autorisée que nous n'avons pas dépassée. Nous n'avons même pas dépassé la vitesse autorisée applicable au plus de 3,5 T.

 Il était convenu d'essayer les équipements ajoutés au bateau sans plus tarder et de profiter du beau temps pour une petite ballade sur l'eau. Soulagé de ses sangles et de sa bâche, Déboreva est prêt à glisser  sur les rouleaux de sa remorque pour rejoindre la Seine. Hélas non, je viens de m'apercevoir que j'avais laissé la manivelle du treuil dans le Land Rover. Pour  mettre le bateau à l'eau, on pouvait s'en passer. En revanche pour  le sortir de l'eau, la manivelle était indispensable. Certains utilisent des treuils électriques, mais remonter le bateau  à la main m'obligeait à un peu d'exercice physique !.

Une veille grue ( pas de la famille des hérons, ni des péripatéticiennes), devait servir à la mise à l'eau des grosses unités. Je ne l'ai jamais vu en action, et je ne sais pas si elle est toujours opérationnelle.

Je regarde sur les remorques parquées autour de nous si je voyais une manivelle compatible avec mon treuil. Hélas non ! Je vais ensuite demander à l'atelier du chantier navale de m'en prêter une. Sur les trois modèles proposés, aucun ne convenait. N'étant par sûr de revenir l'après-midi, j'ai préféré de ne pas mettre le bateau à l'eau. Déçus, nous rangeons le bateau sur l'aire de parcage, et nous sommes repartis sur Buc. L'audi délestée du bateau et ne l'ayant plus sous sa responsabilité, Gérard rattrapa le temps perdu à l'aller. Merci "Coyotte".

Pour plus de sécurité il y avait aussi la possibilité de la grue !!!

 

Commentaires
E
Dans ce cas là, il vaut mieux rester a la bonne vieille methode à la manivelle !
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Pince mi et pince moi....
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