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Pince mi et pince moi....
9 août 2014

A bord de Bord à Bord avec les Bord !

photo 2

Au mouillage entre la jetée de Bandol et l'ile de Bendor.

Lundi 4 août .
TGV Massy-Marseille, puis TER jusqu'à Bandol. Seule solution proposée par la SNCF pour ce trajet ce lundi matin. TER , omnibus 2éme classe, climatisation en panne et les trois quarts d'heure de trajet furent un calvaire pour ceux qui comme moi étaient descendus en TGV 1ere classe et en tenue de ville de surcroît. J'embarque à 16h, récupéré par l'annexe, le catamaran étant au mouillage au large du port dans la baie de Bandol. En fin d'après-midi, on nous invite (euphémisme) à quitter notre mouillage car un feu d'artifices devra être tiré d'une barge qui sera placée à l'endroit où nous nous trouvions, la distance minimale devant être de 250 m , nous nous déplaçons de 500 m et nous mouillons à une distance raisonnable (on assure le mouillage avec suffisamment de chaîne, des rafales de vents étant annoncées la nuit) de la digue face à l'ile de Bendor mais à la limite de la route des navettes (photo). Le feu d'artifices fut tiré aux alentours de 22h. La nuit fut calme et ce sont les navettes au petit matin qui ont commencé à chahuter le bateau.

test

 

Grand-largue entre Bandol et le Cap Sicié

Mardi 5 août.
Après un débarquement en annexe au port de Bandol pour acheter du pain qui nous faisait défaut (j'en profite pour acheter des viennoiseries) , nous levons l'ancre pour faire route sur le Cap Sicié.
D'office on prend un ris sur la grand-voile, un vent de force 4 et rafales à 6 étant annoncés. C'était la première fois que je naviguais sur ce cata avec ces conditions de vent. L'allure grand-largue nous propulsait à plus de 12 noeuds et c'était bien sympa ! (voir la vidéo et le sillage du bateau).


plage des culs nus

 Côte Est du Cap Sicié (face à la plage des naturistes)

A l'abris du vent d'Ouest. Le vent mollira et tournoiera la nuit.
Gabin enfila sa tenue de plongée et partit nous chercher du poisson pour le dîner. Cette fois ci, pas grand chose, deux petits rougets que nous dégustâmes à l'appéritif.
Peu ou pas de réseau 3G pour consulter mes mails et Facebook. De plus Facebook ne marcherait plus sur mon téléphone depuis ce matin là indépendemment du réseau ! Donc, impossible de partager en temps réel mon quotidien.
Prochaine destination, Porquerolles demain début d'après-midi.

photo 9

 Coucher de soleil Anse du Bon Renaud ( Porquerolles)

Mercredi 6 août.
Navigation au moteur du Cap Sicié à la baie des Langoustiers à l'extrème Ouest de l'ile. Peu de vent et l'occasion de recharger les batteries et de réchauffer l'eau du ballon (pas de port depuis mon arrivée). Nous croisons sur notre route le Charles de Gaulle et son sous-marin d'escorte ainsi que le remorqueur Abeille Flandre qui a quitté sa Bretagne pour se mettre au service de la Marine Nationale à Toulon. Nous choisissons un mouillage sécurisant car le vent se lève en soirée et est prévu jusqu'au milieu de la nuit. L'Abeille Flandre vient mouiller au large des Langoustiers pour y passer la nuit. Au large j'aperçois un bâtiment blanc que j'identifie comme le Monge, mais après vérification sur internet il s'agissait de l'autre navire scientifique de la Marine, le Dupuy- de-Lôme.

Jeudi 7 août
Au petit matin les bateaux avaient tourné autour de leur ancre, chacun ayant au préalable assuré la veille son mouillage et bien estimé son évitage. N'ayant pas la possibilité de ravitaillement, le pain pré-cuit passé au four fut apprécié au petit déjeuner. Pour se rapprocher du port nous levons l'ancre pour l'Anse du Bon Renaud (plage d'Argent) à l'Ouest de l'entrée du port. Déjà beaucoup de bateaux au mouillage, et on a eu du mal à trouver un endroit libre avec du sable pour piocher l'ancre. En soirée quelques bateaux venus pour la journée libérèrent de la place, ce qui nous a permis d'assurer notre mouillage car comme la veille le vent a forci en milieu d'après-midi. Un monocoque qui avait son ancre qui a dérapé, est venu heurter notre bateau quand le vent s'était mis à monter.

Vendredi 8 août.
Dernière journée à bord. Débarquement en annexe au port pour le pain et les viennoiseries. Mon billet de train réservé la veille, encore  un TER + TGV ! avec un départ de Toulon. L'horaire coïncide avec celle de l'arrivée de Valentin, un nouvel équipier à bord. Donc direction Toulon au moteur, pas de vent le matin. On accoste au ponton visiteur près de la station carburants.  Gabin devant récupérer Valentin à la gare m'accompagne. Ne trouvant pas le bus, on décide d'y aller à pieds, Gabin m'aidant à porter mon sac. J'arrive à la gare à l'heure et en nage (bon exercice cardio-vasculaire).Gabin habillé plus léger, frais comme un gardon avait quand même bien soif ! Une fois mon billet retiré, je vais me rafraîchir à mon tour. Le TER est annoncé avec 5 minutes de retard, ce qui m'inquiète vu le peu de temps pour la correspondance et la distance entre les deux quais ! Déjà une bonne surprise, le TER était direct jusqu'à Marseille et n'était pas un train type micheline moderne comme à l'aller, mais un train classique type Corail disposant d'une première classe très confortable. Curieusement, bien que direct, il mettra un peu plus de temps que celui de l'aller, sans doute n'a-t-il pas pris le même chemin. Arrivé à Marseille avec presque 8 minutes de retard, et comme je n'avais pas anticipé la descente du train, je me voyais déjà rater mon TGV. La sagesse me conseilla de me presser bien que je n'en avais pas envie (ce n'était pas moi qui étais en retard mais le TER) et montai dans ma voiture (évidemment la plus éloignée) une minute avant le départ  du train. Mauvaise surprise, les sièges de 1ere du TGV sont bien moins confortables que ceux du Corail, ayant en plus une place en vis à vis, je n'avais pas de repose-pieds ! Arrivé à l'heure à Massy , Eva me récupéra.

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